Il est reconnu dans la communauté scientifique que l’âge constitue le principal facteur de risque du déclin cognitif. La démence n’est toutefois pas une conséquence inévitable de la vieillesse. Plusieurs études récentes révèlent un lien entre le développement de troubles cognitifs et des facteurs de risque liés au style de vie. La Commission Lancet (2020) reconnaît 12 facteurs de risque potentiellement modifiables de la démence.
Selon la Commission, ces 12 facteurs de risque modifiables
représentent environ 40 % des démences dans le monde.
Ceci signifie que la prévention du déclin cognitif est possible au moyen d’une stratégie d’intervention axée sur la « Santé globale » des individus. « Prévention » signifie ici de retarder ou ralentir le déclin cognitif, voire même d’éviter la survenue de la démence.
Agir sur ces facteurs augmente la probabilité d’un vieillissement en santé
et les capacités de vie autonome à domicile avec l’avancée en âge.