La Commission Lancet, 2020 identifiait douze facteurs de risque. L’alimentation en était exclue mais est maintenant considérée comme un facteur important qui selon sa qualité, est un facteur de risque ou devient un facteur de protection.
Tel que mentionné précédemment, plusieurs facteurs de risque contribuent autant à l’émergence de maladies chroniques et dégénératives qu’au déclin cognitif et à la démence. La Commission Lancet nous indique que, bien qu’il n’existe aucun traitement curatif contre cette maladie, la prévention de la démence est potentiellement possible par une gestion proactive des facteurs de risque qui l’induisent ; tout au moins peut-elle retarder ou ralentir sa survenue ou sa progression.
POUR PRÉVENIR LA DÉMENCE, IL CONVIENT DE :
Diminuer les dommages neuropathologiques vasculaires et inflammatoires, soit :
- Minimiser le diabète
- Traiter l’hypertension
- Réduire l’obésité de mi-vie
- Prévenir les blessures à la tête
- Cesser de fumer
- Réduire la pollution de l’air
Augmenter et maintenir la réserve cognitive, soit :
- Traiter les déficiences auditives
- Maintenir de fréquents contacts sociaux
- Atteindre des niveaux élevés d’éducation
Pour une action combinée sur les dommages neuropathologiques et la réserve cognitive, il convient de :
- Maintenir l’exercice fréquent
- Diminuer l’occurrence de la dépression
- Éviter l’abus d’alcool
- Adopter une alimentation probante
